Le parc des Oblates début mars
Le parc des Oblates est le centième parc municipal de Nantes à avoir ouvert ses portes en juin dernier. J'en ai beaucoup entendu parler, probablement parce qu'il héberge la fameuse maison de l'apiculture, mais je n'avais encore jamais eu l'occasion d'y aller. C'est chose faite depuis hier, et j'y retournerai certainement.
Avec ses trois hectares, le parc est plus petit que ceux que je vous ai présentés pour l'instant, mais il abrite plein de trucs géniaux et notamment une allée superbe, surnommée l'allée des Soupirs, que je n'ai hélas pas pu prendre en photo car mon ojectif ne s'y prêtait pas. C'est un chemin creux tout en pente, comme le reste du parc d'ailleurs, qui relie la maison de l'apiculture aux bâtiments où vivaient les bonnes sœurs qui ont donné leur nom au lieu. Même en cette saison, les pins parasols et les nombreux lauriers-sauce assurent une toiture végétale dense grâce à leur feuillage persistant dans lequel des oiseaux aux gazouillis enchanteurs viennent trouver refuge. En attendant de la photographier moi-même, j'empreinte une image au site officiel de la ville de Nantes :
Évidemment, sans la mélodie des oiseaux et la douceur des odeurs matinales, ça perd un peu de son charme, mais je vous assure que cette allée est magique. Le parc abrite aussi un verger composé de pommiers, de poiriers et de cerisiers qui a pour but de promouvoir des espèces anciennes en voie de disparition et de servir de support pédagogique, notamment pour des cours de taille. On y trouve également un espace entièrement dédié aux fleurs à couper qui vaudra certainement le coup d'œil dans quelques mois.
Mais le plus frappant dans ce parc, c'est que globalement, il ne ressemble pas trop à un parc. En effet, il est majoritairement constitué de simples étendues d'herbe, et quand je parle d'herbe, ce n'est pas de gazon entretenu, scarifié et impeccable. Non, il s'agit simplement d'un espace laissé à la nature, où poussent gaiement pâquerettes, boutons-d'or, violettes et autres petites fleurs. Il paraît même que l'on peut y voir paître des moutons ! En gros, on a l'impression de se balader à la campagne plutôt que dans un parc de ville, et c'est loin d'être désagréable. J'ai profité de l'occasion pour photographier quelques abeilles avant de partir prématurément parce que ma fille me cassait sévèrement les... pieds, gâchant ce moment qui aurait pu être idyllique. Les photos que je poste ici ne sont donc qu'un aperçu rapide et incomplet du parc des Oblates, mais comme dit Schwarzy, I'll be back, et cette fois ça va mitrailler sévère !